Témoignages

Découvrez les réponses aux questions posées à nos étudiantes et étudiants

Annie Fortin, BSc mathématiques concentration statistique, 2021

Pourquoi as-tu choisi d’étudier la statistique au baccalauréat à l’UQAM ?

Annie : Pour ma part, j’ai abouti dans le programme de statistique après avoir commencé un baccalauréat dans un domaine connexe, à l’UQAM. Ayant remarqué que j’avais un plus fort intérêt pour les cours de mathématiques pures, j’ai choisi de changer de programme pour pouvoir satisfaire ma curiosité mathématique. Mon choix du profil statistique se justifie par la diversité et l’abondance des perspectives d’emplois.

Selon-toi, quelle est la force principale du programme, ou qu’as-tu aimé le plus du programme ?

Annie : L’implication des professeurs dans le parcours de leurs étudiants rend l’expérience universitaire d’autant plus agréable et enrichissante. La force du programme repose sur la capacité des professeurs à inculquer aux étudiants un esprit critique, un sens éthique et les outils mathématiques nécessaires pour devenir des statisticiens et statisticiennes accomplis que ce soit par l’entremise des cours du cheminement, d’offres de stage en milieu universitaire, de l’organisation de séminaires, etc.

Peux-tu me parler d’une expérience marquante dans ton parcours académique ?

Annie : En juillet 2019, j’ai eu la chance de participer à l’évènement Diversity in Mathematics organisé par le Pacific Institute of Mathematical Sciences grâce à la proposition et au support d’un professeur du département de mathématiques. Ce programme de deux semaines, ayant eu lieu à l’Université de la Colombie-Britannique et à l’Université Simon Fraser, avait pour objectif de promouvoir la place des femmes en sciences naturelles en permettant à une vingtaine d’étudiantes au baccalauréat provenant de diverses universités canadiennes d’être introduites à différentes carrières issues des mathématiques.

Quels sont tes projets professionnels et comment le programme t’a-t-il préparé au marché du travail ?

Annie : Venant tout juste de commencer ma carrière professionnelle en tant qu’analyste chez Desjardins, je me sens déjà prête à attaquer mes nouvelles tâches grâce à l’autonomie que j’ai acquise lors de stages de recherche financés entre autres par le centre de recherche facultaire STATQAM et la Faculté des sciences de l’UQAM. Au cours de mon baccalauréat en statistique, j’ai eu la chance de développer une excellente capacité d’analyse, des aptitudes en programmation ainsi qu’une habileté à vulgariser qui m’ont permis de me démarquer lors de ma recherche d’emploi.

As-tu des conseils pour les futurs étudiants ?

Annie : Impliquez-vous dans votre milieu, participez aux activités du programme, créez vos opportunités: votre parcours universitaire passera en un clin d’œil!

Nadia Enhaili, BSc mathématiques concentration statistique, 2022; candidate à la maîtrise en statistique à la Simon Fraser University (SFU)

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en statistique en premier lieu et de continuer tes études en statistique au cycle supérieur ?

J’ai toujours aimé les mathématiques donc je me suis renseignée sur les options à Montréal. J’ai lu la brochure de l’UQAM sur le bac. en mathématiques option statistique, et les débouchés avaient l’air très bons et variés. Puisque je n’étais pas sûre de ce que je voulais faire après mon diplôme, j’ai choisi de me garder le plus de portes ouvertes possible. Ensuite, puisque j’ai eu une bonne expérience au bac. et qu’il y avait pas mal de demandes sur le marché du travail, j’ai décidé d’appliquer à la maîtrise.

Comment le programme du bac de l’UQAM t’a-t-il préparé au cycle supérieur à SFU ?

Je trouve que les cours de dernière année à l’UQAM, tels que Synthèse et Plans d’expérience et ANOVA, ont été très utiles pour développer une meilleure intuition statistique et obtenir un peu d’expérience similaire au monde réel. J’ai été acceptée à la maîtrise en statistiques à SFU et UWaterloo, et je suis présentement un cours de théorie statistique plutôt avancé. Dans ce cours, il y a plusieurs étudiants qui n’ont jamais entendu parler d’ANOVA ou fait d’études expérimentales. Certains aussi n’avaient jamais touché à R ou à SAS, ou entendu parler de JMP (merci Fabrice !). En outre, le bac. de l’UQAM offre l’opportunité d’être accrédité auprès de la SSC, et pas mal de flexibilité dans le choix des cours d’ouverture ce qui permet d’élargir ses horizons.

As-tu une expérience marquante dans ton parcours académique UQAM/SFU ?

Personnellement, je trouve que la meilleure partie du parcours universitaire est le rapport qu’on construit avec les autres étudiants. Dans ma cohorte au bac. stat. à l’UQàM, on était environ 5 en dernière année. Les mathématiques (ou statistiques) ne sont pas la matière la plus facile à étudier, donc c’est important de se soutenir et forger des relations avec sa cohorte. Mis à part ça, j’ai trouvé que le cours de Synthèse était très intéressant et un très bon “wrap-up” du diplôme.

Quels sont tes projets professionnels ?

Je pense que j’aimerais travailler dans la recherche en apprentissage machine. Les opportunités ne manquent pas dans le domaine des statistiques – à l’UQAM, au Québec, au Canada, et en dehors – donc je ne suis pas inquiète. En particulier, c’est un excellent pont vers le domaine de l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine (qui est complètement basé sur les statistiques). Pour l’instant, j’ai prévu de commencer un stage en Software Development chez Amazon l’été prochain. Après ma maîtrise, je pense aller travailler à Silicon Valley.

As-tu des conseils à donner à nos étudiants de 1er cycle ou 2e cycle ?

1. Apprenez Python ! Via un cours de l’UQAM ou par vous-même.

2. N’ayez pas peur de poser des questions “stupides” en classe – tout le monde pense la même chose que vous mais n’ose pas le dire.

3. Prenez l’initiative; de créer des groupes de discussion, d’organiser des rencontres d’études, d’offrir de l’aide, de chercher des opportunités auprès des professeurs, etc.

4. www.wolframalpha.com est votre meilleur ami.